Alors que sous le ciel d'un noir d'encre, les élèves se dépêchent de rentrer au château redevenu plus accueillant depuis le début de la trêve, ceux qui sont déjà rentrés se demandent pourquoi les portes de la Grande Salle sont fermées.
Les curieux se font de plus en plus nombreux devant les portes, et les discussions vont bon train : certains pensent que toutes les créatures animées magiquement sont à l'intérieur et préparent un plan d'attaque, imaginant des scénarios de toutes sortes.
Aucun d'eux n'a raison, mais personne ne le sait.
Aux alentours de vingt heures, quand tous les élèves sont rassemblés devant les portes, certains envisagent même de la défoncer. Mettant leur projet à exécution, ces derniers essayent par magie, mais rien ne se passe ; ils essayent alors avec une poutre de bois gisant sur le sol.
Le groupe d’élèves cognent avec vigueur la porte, mais elle ne tremble pas d’un millimètre. Une deuxième tentative, tout aussi infructueuse, pousse tous les autres élèves à se joindre à eux.
Au moment où tous les élèves cognent une troisième fois contre la porte avec violence, les deux battants s’ouvrent par magie, les élèves tombent à la renverse, les uns sur les autres.
Les premiers qui se relèvent restent alors bouche bée :
Alors que des voix d’une effrayante ampleur clament : « Il va falloir du courage, de la loyauté, de la présence d’esprit, et de la ruse, pour venir à bout de ce que vous avez déclenché. » un Feudeymon extrêmement puissant envahit la Grande Salle, les boiseries s’enflamment, ainsi que les tables et les bancs.
Les élèves se ruent dehors, les paroles des quatre fondateurs résonnant dans leurs oreilles.
A présent, c’est le feu magique qui se présente à eux comme nouvel adversaire, et il en est un de taille. Car, en effet, il ne suffit pas de lancer un sortilège de Stupéfixion sur les flammes comme sur des armures, il s’agit à présent d’un plus grand danger encore.
Plus aucun endroit n’est sûr, en dehors d’un seul, caché dans le château.