Je continue mon chemin dans toute cette tuyauterie, puis arrive finalement dans un endroit ou beaucoup de tuyaux se rencontrent.
Horrifié, je recule brusquement : un gigantesque serpent dors la, sur le sol ! Mais il ne bouge pas, et lorsque je donne un coup de pied dans la masse, je me rends compte que c'est la mue d'un serpent.
Mais alors il doit bien y avoir un tel serpent dans ces tuyauteries ! Soudain, des centaines de voix, répercutées par les parois humides, me sortent de mes réflexions :
"Il y a sept Clés, toutes bien dissimulées, qu'il faudra trouver et assembler. Voici comment trouver la première : Elle est cachée dans un autre lieu, se fondant dans le décor, et ce n'est qu'en vous y frottant que vous découvrirez la première Clé."
La chance serait-elle peut-être de mon côté ? Je suis bien dans un autre lieu, qui se fond dans le décor, caché derrière les murs du château...
Étant conscient d'avoir l'air un peu stupide, je me frotte à la paroi la plus proche... sans aucun résultat. Un peu frustré et en réfléchissant aux endroits susceptibles de correspondre à l'indice donné, je me glisse par une faille de ce qui semble être un éboulement. Je marche encore et je me trouve alors devant une lourde porte métallique. Voyant qu'elle n'est pas tout à fait fermée, je l'ouvre et j'ai un choc : l'énorme serpent est là, la gueule grande ouverte !
Mais il est étrangement figé, et je me rends compte qu'il est en réalité mort. Plusieurs flaques de sang séché colorent çà et là le sol humide. Une imposante statue se dresse au bout de la salle, et sous elle est écrit "Salazar Serpentard". Serait-ce la légendaire Chambre des Secrets ?
Je m'approche de la statue et me demande si c'est elle qui, enchantée, avait pu parler de cette manière auparavant. Puis je vois une ouverture non loin de là, et rejoins une pièce jonchée de petits os : sûrement de petits rongeurs. Et j'aperçois un escalier, ma chance de salut ?
Je le grimpe rapidement, et chute de quelques marches à cause de l'eau qui ruisselle sur les marches. Je m'apprête à me relever quand je distingue des lettres écrites sur les marches. Je redescends tout l'escalier, et tâche de déchiffrer. Je n'arrive pas à tout me mémoriser, mais cela donne quelque chose comme :"Si tu veux t'échapper à la vision de cet endroit, rien n'est plus simple, il suffit de le faire savoir à la coupelle magique, mais infini n'en sont pas les effets."
Arrivé en haut, je vois une coupelle de pierre, écrit sur un petit bout de parchemin le lieu que je désire le plus atteindre : Le Ministère de la Magie, où travaillent mes parents.
Je jette le bout de parchemin dans la coupelle et, comme tiré par un crochet, je suis aspiré dans les ténèbres.